Le Carême 2021
C‘est en vivant une vie personnelle et collective simplifiée que nous ferons mieux face aux conséquences déjà visibles du dérèglement climatique et à cette pandémie qui s’ajoute.
Il n’y a pas à en faire plus; il s’agit juste de vivre sobrement. Le virus n’aime pas la sobriété. Il en a même peur, car il se nourrit de notre appétit à consommer, à circuler, à faire la fête, à être entre amis. Le problème, c’est que ce faisant, il désorganise notre société, complique la vie normale et rend méfiant, autant qu’il peut parfois tuer.
Faire carême, c’est notre confinement comme chrétiens, en cette période trouble, pour lutter contre l’épidémie.
Lors de la célébration du Mercredi des Cendres
Seigneur, voilà déjà un an que nous vivons hors d’une existence normale et habituelle. Nous avons vécu confinés, à distance, avec des obligations sanitaires de pureté.
Aujourd’hui nous n’ajouterons rien. Nous vivrons humblement, au jour le jour, dans la confiance en l’avenir.
Seigneur, voilà déjà un an que nous sommes saturés d’informations sombres, d’affirmations et de démentis, de commentaires et de conseils.La parole en est dévaluée.
Aujourd’hui, nous n’ajouterons rien, sinon ce devoir du silence.
Seigneur, voilà déjà un an que nous allons en oubliant les défis de ce monde, notamment la solidarité et le respect de cette Terre, en ayant perdu la capacité de gestes solidaires.
Avec le CCFD et notre diocèse, partenaires du diocèse de Ziguinchor, avec les multiples associations humanitaires, donne-nous de recommencer à partager.
Seigneur, voilà déjà un an que nous déplorons les morts nombreux, les familles en peine, la société déstructurée.
Aujourd’hui, nous n’ajouterons rien, mais nous voulons resserrer nos liens de communauté
Le Carême est ouvert. Puisse-t--il nous mener au terme, à travers les fêtes pascales qui feront de nous un Peuple nouveau, au service de la foi et pour le salut des hommes.
Que Dieu nous délivre du mal… et qu’il nous consacre à faire le bien !