Dimanche 8 B2024, Fête de la Sainte Trinité
L’Église célèbre aujourd’hui la solennité de la sainte Trinité, le mystère de Dieu Unique en trois personne, affirmation fondamentale du Christianisme. Ce mystère est le fruit de la révélation de l’Esprit Saint aux croyants. Souvenons-nous des paroles de Jésus «Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière.» (Jn16, 13) Nous connaissons donc que Dieu est Père, Fils et Esprit Saint. C’est la fête de Dieu-Amour qui nous invite à partager son amour, à recevoir son amour généreux et à répondre à son amour. L’amour parfait est celui qui rassemble au lieu de s’approprier, il unit pour rendre intime ceux qui s’aiment.
Le christianisme a hérité du judaïsme la foi monothéiste en Dieu Créateur du Ciel et de la Terre. Celui qui accuserait l’Église du polythéisme vaque à la vérité, il se trompe de cible, elle confesse la foi en un seul Dieu. «Yahvé ... est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre.» (Dt4,39) Yahvé est Dieu aimant, il ne se distance pas des humains, il les approche, il noue une relation avec eux. Le peuple de Dieu de l’ancienne alliance l’a expérimenté et il s’est étonné de lui. Les Hébreux ont senti cet orgueil d’être choisi par Dieu plus qu’un autre peuple. «Est-il un peuple qui ait entendu comme toi la voix de Dieu parlant du milieu du feu, et qui soit resté en vie» (Dt4, 33) Mais ce Dieu est un mystère qui n’arrête pas de nous impressionner. Sa Parole nous aide à découvrir son être. Depuis le livre de la Genèse, ce Dieu se révèle comme un être en communion, loin de l’isolement. D’où la révélation progressive de trois Personnes en Dieu. Ce dernier en trois Personnes est notre principe par la Création et notre fin dernière par la Béatitude. «Tu garderas les décrets et les commandements du Seigneur que je te donne aujourd’hui, afin d’avoir, toi et tes fils, bonheur et longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu, tous les jours.» (Dt4, 40)
Seul, le Fils de Dieu s’est incarné. Mais c’est le Père qui l’a envoyé, et c’est l’Esprit Saint qui a formé son corps dans le sein de la Vierge. L’Incarnation et la Rédemption sont donc l’œuvre des trois personnes. Célébrer la fête de la Trinité est donc remercier le Père, le Fils et l’Esprit Saint de toutes les grâces de la Création, de la Rédemption et de la Sanctification de notre humanité. Ce temps de l’Église est celui surtout de l’Esprit Saint qui nous sanctifie chaque jour et qui nous met en communion filiale avec le Père. Saint Paul l’annonce aux Romains «Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils; c’est en lui que nous crions «Abba!», c’est-à-dire: Père!» (Rm8, 15) C’est grâce à l’Esprit Saint que nous progressons dans la foi. On peut dire que le Père nous a créés, le Fils nous a sauvés et l’Esprit Saint nous sanctifie mais là où se trouve une personne de la Trinité, les deux autres sont aussi présentes car elles sont en parfaite unité.
Certes, les lectures ne font pas la mention de la Trinité; sa révélation est liée à la Personne du Christ. A plusieurs reprises, il parle de son Père et de l’Esprit Saint, notre Défenseur. Il ne révèle pas seulement son Père, il nous le donne pour que nous puissions être ses fils et ses filles, nous aussi, et il nous donne son Esprit pour pouvoir devenir des témoins de son amour envers ceux que nous rencontrons dans notre quotidien. Ce double don de Jésus est donné à l’Église à partir de la Galilée. Cette dernière n’est pas citée au hasard. Dès sa résurrection, la Galilée est soulignée comme le lieu de son dernier rendez-vous avec ses disciples. «Allez dire à ses disciples et à Pierre: Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.» (Mc16, 7) Les disciples quittent Jérusalem, le lieu symbolique de la présence de Dieu. Jésus ressuscité n’est pas apparu à Jérusalem, qui l’a vu mourir. C’est la Galilée, une région cosmopolite qui va devenir le départ du christianisme. Cette nouvelle organisation religieuse va être ouverte à tout le monde. L’humanité est donc invitée à devenir enfants de Dieu, elle est appelée à recevoir l’Esprit Saint, source de toutes les grâces divines.
Jésus convoque donc les siens qui répondent à son invitation. Jésus ressuscité, investi de tout pouvoir donne une mission à ses disciples. Cette mission est d’élargir son cercle, sa famille en apprenant les nations entières à suivre son amour. «Apprenez-leur à garder tous les commandements.» (Mt28, 20) Dans cette noble mission, les disciples ne sont pas seuls, ils sont accompagnés et soutenus non pas par Jésus seul mais avec toutes les Personnes de la Trinité. D’ailleurs les nouveaux disciples sont les produits de la Trinité dans laquelle ils sont baptisés. «Allez donc! De toutes les nations, faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du St Esprit.» (Mt28, 19) C’est donc dans la relation d’amour qui unit le Père, le Fils et l’Esprit qu’un disciple de Jésus est baptisé. Ainsi il est appelé à témoigner la communion dans tout son engagement existentiel. Un chrétien qui n’unit pas l’humanité ou qui est l’auteur de la séparation ou de la déchirure sociale n’est pas un disciple de Jésus Christ.
Dans cette célébration eucharistique nous demandons le désir de communion avec tout le monde afin d’éloigner autour de nous l’esprit de séparation ou de désunion. Par le Christ nous sommes responsables les uns des autres. Cela ne vient pas de notre seule volonté mais de celle de l’Esprit Saint, notre défenseur. C’est l’Esprit Saint qui nous est donné par le Père et dans le Fils pour nous défendre contre nous-même et contre tout ce qui pourrait nous fermer dans l’égoïsme qui ne nous fait que penser à nous-mêmes et à nos très proches au détriment de ceux qui ont besoin de nous . Que la sainte Trinité nous unisse tous dans l’Amour.
Le christianisme a hérité du judaïsme la foi monothéiste en Dieu Créateur du Ciel et de la Terre. Celui qui accuserait l’Église du polythéisme vaque à la vérité, il se trompe de cible, elle confesse la foi en un seul Dieu. «Yahvé ... est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre.» (Dt4,39) Yahvé est Dieu aimant, il ne se distance pas des humains, il les approche, il noue une relation avec eux. Le peuple de Dieu de l’ancienne alliance l’a expérimenté et il s’est étonné de lui. Les Hébreux ont senti cet orgueil d’être choisi par Dieu plus qu’un autre peuple. «Est-il un peuple qui ait entendu comme toi la voix de Dieu parlant du milieu du feu, et qui soit resté en vie» (Dt4, 33) Mais ce Dieu est un mystère qui n’arrête pas de nous impressionner. Sa Parole nous aide à découvrir son être. Depuis le livre de la Genèse, ce Dieu se révèle comme un être en communion, loin de l’isolement. D’où la révélation progressive de trois Personnes en Dieu. Ce dernier en trois Personnes est notre principe par la Création et notre fin dernière par la Béatitude. «Tu garderas les décrets et les commandements du Seigneur que je te donne aujourd’hui, afin d’avoir, toi et tes fils, bonheur et longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu, tous les jours.» (Dt4, 40)
Seul, le Fils de Dieu s’est incarné. Mais c’est le Père qui l’a envoyé, et c’est l’Esprit Saint qui a formé son corps dans le sein de la Vierge. L’Incarnation et la Rédemption sont donc l’œuvre des trois personnes. Célébrer la fête de la Trinité est donc remercier le Père, le Fils et l’Esprit Saint de toutes les grâces de la Création, de la Rédemption et de la Sanctification de notre humanité. Ce temps de l’Église est celui surtout de l’Esprit Saint qui nous sanctifie chaque jour et qui nous met en communion filiale avec le Père. Saint Paul l’annonce aux Romains «Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils; c’est en lui que nous crions «Abba!», c’est-à-dire: Père!» (Rm8, 15) C’est grâce à l’Esprit Saint que nous progressons dans la foi. On peut dire que le Père nous a créés, le Fils nous a sauvés et l’Esprit Saint nous sanctifie mais là où se trouve une personne de la Trinité, les deux autres sont aussi présentes car elles sont en parfaite unité.
Certes, les lectures ne font pas la mention de la Trinité; sa révélation est liée à la Personne du Christ. A plusieurs reprises, il parle de son Père et de l’Esprit Saint, notre Défenseur. Il ne révèle pas seulement son Père, il nous le donne pour que nous puissions être ses fils et ses filles, nous aussi, et il nous donne son Esprit pour pouvoir devenir des témoins de son amour envers ceux que nous rencontrons dans notre quotidien. Ce double don de Jésus est donné à l’Église à partir de la Galilée. Cette dernière n’est pas citée au hasard. Dès sa résurrection, la Galilée est soulignée comme le lieu de son dernier rendez-vous avec ses disciples. «Allez dire à ses disciples et à Pierre: Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.» (Mc16, 7) Les disciples quittent Jérusalem, le lieu symbolique de la présence de Dieu. Jésus ressuscité n’est pas apparu à Jérusalem, qui l’a vu mourir. C’est la Galilée, une région cosmopolite qui va devenir le départ du christianisme. Cette nouvelle organisation religieuse va être ouverte à tout le monde. L’humanité est donc invitée à devenir enfants de Dieu, elle est appelée à recevoir l’Esprit Saint, source de toutes les grâces divines.
Jésus convoque donc les siens qui répondent à son invitation. Jésus ressuscité, investi de tout pouvoir donne une mission à ses disciples. Cette mission est d’élargir son cercle, sa famille en apprenant les nations entières à suivre son amour. «Apprenez-leur à garder tous les commandements.» (Mt28, 20) Dans cette noble mission, les disciples ne sont pas seuls, ils sont accompagnés et soutenus non pas par Jésus seul mais avec toutes les Personnes de la Trinité. D’ailleurs les nouveaux disciples sont les produits de la Trinité dans laquelle ils sont baptisés. «Allez donc! De toutes les nations, faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du St Esprit.» (Mt28, 19) C’est donc dans la relation d’amour qui unit le Père, le Fils et l’Esprit qu’un disciple de Jésus est baptisé. Ainsi il est appelé à témoigner la communion dans tout son engagement existentiel. Un chrétien qui n’unit pas l’humanité ou qui est l’auteur de la séparation ou de la déchirure sociale n’est pas un disciple de Jésus Christ.
Dans cette célébration eucharistique nous demandons le désir de communion avec tout le monde afin d’éloigner autour de nous l’esprit de séparation ou de désunion. Par le Christ nous sommes responsables les uns des autres. Cela ne vient pas de notre seule volonté mais de celle de l’Esprit Saint, notre défenseur. C’est l’Esprit Saint qui nous est donné par le Père et dans le Fils pour nous défendre contre nous-même et contre tout ce qui pourrait nous fermer dans l’égoïsme qui ne nous fait que penser à nous-mêmes et à nos très proches au détriment de ceux qui ont besoin de nous . Que la sainte Trinité nous unisse tous dans l’Amour.