Edito de juillet-août 2024 — 18. Paroisse Sainte-Reine - Auxerre Val de Baulche

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Edito de juillet-août 2024

L’Été est en marche, le temps est bon pour ceux qui aiment le soleil, le mouvement, découvrir les personnes et le monde. Durant ces mois de juillet-août, je célèbre les derniers services liturgiques en tant que curé de la Paroisse Sainte Reine Auxerre Val de Baulches avant de m’installer dans les nouvelles paroisses Tonnerroises à partir du 1er septembre 2024. Beaucoup de paroissiens me demandent si je suis content de partir. Il s’agit de la mission.

La mission n’est jamais moindre, ni une promotion, ni une punition, la concevoir ainsi c’est la vider de son sens. Le rôle de la mission est de servir Dieu au milieu de nos frères et sœurs en annonçant la Bonne Nouvelle. Jésus disait à ceux qui voulaient le retenir chez eux: «Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce  la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé.» (Lc4, 43)

            Le temps que je viens de passer avec vous est court ou long pour les uns, suffisant pour les autres. Pour moi, c’est juste le moment d’apprendre à connaître nos petites communautés dans les villages, de découvrir leurs besoins et de donner ma contribution pour maintenir le flambeau de la foi en partageant notre espérance. Je me suis consacré à la célébration de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie, de la préparation et de la célébration des sacrements, de la catéchèse et du catéchuménat, etc. J’ai essayé de maintenir les différentes célébrations dans nos trois secteurs pastoraux: Hauts d’Auxerre, Saint Georges et Chevannes. Ce n’est pas facile d’améliorer les choses, mais nous devons reconnaître que nous sommes limités, peut-être que certains d’entre vous aimeraient en faire plus et d’une autre manière, personnellement j’ai essayé de faire ce que je pouvais. Notre  Église traverse des changements spectaculaires, mais la parole du Seigneur reste notre seule priorité pour partager tout ce que le Seigneur a fait pour l’homme, et l’Eucharistie reste toujours le sommet de la vie chrétienne. Ces deux tables ne doivent pas manquer pour notre bien spirituel.

            Je ne peux pas prendre congé sans m’excuser de mes faiblesses et de mes limites humaines qui m’ont peut-être empêché de rendre un témoignage approprié à l’amour de Dieu. Je sais que la fragilité humaine est parfois à l’origine des défis qui affectent la face visible de l’Église. Je vous demande de me soutenir dans votre prière afin de me dépasser chaque jour pour répondre de plus en plus à ma vocation sacerdotale. La vie dans notre monde est une route vers notre éternité et un jour nous serons pour toujours dans la miséricorde du Seigneur. Ceux qui sont unis dans cette vie le seront dans l’autre, nous devons nous préparer à cet événement unique. Il serait injuste de partir sans vous exhorter à vaincre le doute, la paresse spirituelle et la sous-estimation. Nous espérons notre avenir meilleur, efforçons-nous à travailler avec l’aide de Dieu à notre bienheureuse rencontre avec le Seigneur et nous en sommes capables grâce au sacrifice de Jésus Christ. Unis entre nous et avec Dieu, nous vaincrons toutes les épreuves.

            Ces mois d’Été, ensemble avec le Saint Père, prions pour la Pastorale des Malades, que le sacrement de l’onction des malades confère «la force du Seigneur à ceux qui le reçoivent et à leurs proches» (Juillet). Pour que les Dirigeants Politiques soient au service de leur propre peuple et pour qu’ils travaillent pour le bien commun, le développement humain intégral et qu’ils s’occupent de ceux qui ont perdu leur emploi (Août)

Père Canisius NIYONSABA