Edito de février 2025
Un Jubilé de l’Espérance pour les malades
Depuis 1992, la date du 11 février est marquée par la Journée mondiale des malades. En cette année de Jubilé, nous sommes tous invités à vivre ce rendez-vous avec les malades, tous ceux qui les accompagnent, tous ceux qui les soignent comme l’occasion de nous appuyer sur le roc de l’espérance qu’est le Christ. Les évangiles nous relatent de nombreuses scènes où la sollicitude de Jésus envers les malades s’exprime très fortement : envers les personnes atteintes de problèmes moteurs ou sensoriels, de problèmes de peau, de troubles neurologiques ou psychiques … Les récits de la passion nous montrent Jésus prenant sur lui le mal comme le Serviteur du prophète Isaïe. Les disciples sont eux-mêmes envoyés vers les souffrants pour témoigner de la tendresse de Dieu et de la victoire remportée sur le mal et la mort à Pâques. L’apôtre Paul n’hésite pas à dire que dans le Corps ecclésial du Christ ils sont les membres les plus honorables. A travers leur faiblesse, c’est la force de Dieu elle-même qui se donne à voir.
Notre paroisse proposera aux personnes souffrantes d’un mal physique ou psychique qui le désirent de recevoir le sacrement des malades le dimanche 16 février à l’occasion de la messe de 11h dans l’église Ste-Geneviève. D’autres propositions seront faites dans les autres secteurs. Des visites à domicile des prêtres pourront également être organisées à la demande.
C’est l’occasion pour notre communauté de s’interroger sur la place des malades parmi nous. Comment les visitons-nous ? Quelle relation développons-nous avec eux ? Est-ce que nous donnons la possibilité à tous d’avoir accès à une catéchèse ou aux sacrements ou bien encore de participer à la vie courante de la paroisse ? Comment soutenons-nous les « aidants » qui accompagnent des proches atteints par la maladie ? Comment portons-nous le travail des soignants dans notre prière, dans notre vie fraternelle concrète ?
N’oublions pas ce point important : les malades, comme les pauvres, ne doivent pas être réduits à être les simples bénéficiaires de notre sollicitude mais ils doivent également être valorisés comme étant capables d’apporter quelque chose de décisif à la communauté.
Christophe Champenois, curé