Lindsay

Lindsay, qu’est-ce qui vous a amenée à demander à recevoir ces deux sacrements ?

Ce sont mes enfants. Je suis née et ai été baptisée à Sens et j’ai deux enfants : William, et Stella. William est scolarisé à l’école Saint-Louis Note-Dame.

Le déclic a été ma rencontre avec le Père Romain, dont l’esprit est largement ouvert (ou ouvert au large ?) lors de la préparation de mon mariage religieux car nous sommes mariés civilement.

Je me suis dis : pourquoi ne pas être accompagnée en même temps que William ? Puisqu’il va cheminer, je vais cheminer aussi. Le Père Romain m’a beaucoup fait avancer et ma « super accompagnatrice », sœur Colette, m’a incitée à me questionner en me poussant dans mes retranchements.

Je suis issue d’une famille croyante mais pas pratiquante, mon mari est athée mais respectueux de ma foi. J’habitais à Sens et, grâce au Père Dhomen, j’ai fait partie de la chorale de la cathédrale de 2000 à 2004. .

A la mort de mon père, j’en ai voulu à Dieu, je trouvais que ce n’était pas juste et ce sont mes enfants qui m’ont réconciliée avec Lui, en 2016 à la naissance de William. Doucement, je réapprends les prières pour m’adresser à Lui.

Qu’est-ce que ça change dans votre vie ?

Je me sens sereine, apaisée. Dieu est pour moi un ami proche à qui je parle en toute confiance et simplicité. Et cela me fait relativiser tous les maux : la fatigue, les soucis financiers, l’énervement. C’est un peu comme une autre « philosophie » : si les choses ne se font pas aujourd’hui, elles se feront demain, ce n’est pas grave.

Lindsay, qui est Dieu pour vous ?

Dieu est pour moi Esprit bienveillant, Il est là pour me guider. Bons ou mauvais, il nous aime comme nous sommes, sans nous juger. Rien que le fait d’exister, c’est déjà le miracle de notre vie. A nous donc de la rendre la plus belle et la plus enrichissante possible.

Y-a-t-il une chose qui vous tient à cœur ?

Oui : par rapport à mes ami(e)s catéchumènes, je souhaite que nous ne nous perdions pas en route, que nos rencontres ne soient pas l’affaire d’un bref moment mais qu’elles perdurent. Il y a eu tant de fraternité, de convivialité…

Inutile d’en dire plus, le tempérament volontaire de Lindsay et le feu qui l’anime nous font comprendre la force et la profondeur de ce qu’elle vit avec une joie communicative. A la voir et à l’entendre, on sent que ce cheminement impulsé par ses enfants l’a en quelque sorte transformée. Il semblerait que Dieu se serve, une fois de plus, des petits pour attirer les « grands »….

Françoise