Ce dimanche c’est la fête de la Pentecôte. Il ne s’agit pas de la Pentecôte juive qui était la fête agraire de la Moisson, jour de joie et d’action de grâce en offrant à Dieu les prémices de ce que la terre avait produit. La Pentecôte que nous célébrons est celle de Jésus quand il donna à ses disciples le don de l’Esprit Saint. Nous pouvons appeler la Pentecôte chrétienne, la fête de l’Esprit Saint. Selon le Pape Benoît XVI, dans son homélie du 27 mai 2012, la Pentecôte est la fête de l’union, de la compréhension et de la communion humaine.
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Année B 2023-2024
Un temps d'adoration du Saint-Sacrement vous est proposé chaque premier dimanche du mois (sauf juillet et aout)
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Vie chrétienne et Sacrements
« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? » La voix des deux hommes en vêtements
blancs, rapportée par le livre des Actes des Apôtres, invite les disciples à se remettre prochainement en route, après être restés encore quelques temps à Jérusalem, le temps « que s’accomplisse la promesse du Père », avec le don de l’Esprit Saint au jour de la Pentecôte. La fête de
l’Ascension marque ainsi l’entrée du Ressuscité dans la gloire de Dieu et le début tout proche de
la mission des apôtres.
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Les homélies du Père Hugues Guinot
Il s’agit de demeurer dans l’amour. La page d’Évangile de ce dimanche, que nous connaissons
bien, nous propose deux pistes pour cela : d’une part, garder les commandements de Jésus ; et
d’autre part, donner sa vie pour ceux qu’on aime, à la manière de Jésus lui-même
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Les homélies du Père Hugues Guinot
Dimanche dernier, l’évangile était celui de la confession de foi de Pierre, qui déclarait à Jésus :
« Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Et Jésus, en retour, déclarait Pierre bienheureux.
Le passage de ce dimanche en est la suite immédiate. Et voilà que Jésus, qui pourtant avait dit
à Pierre qu’il était bienheureux, le traite de Satan ! Qu’est-ce donc à dire ? L’accusation est grave :
« Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celle des
hommes. »
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Les homélies du Père Hugues Guinot
Dans l’évangile de Jean, Jésus Christ est la vigne, les disciples en sont les sarments ; de la même
manière que, dans la théologie de saint Paul, nous sommes le corps dont le Christ est la tête.
Les sarments sont reliés les uns aux autres en étant reliés à la vigne, comme les membres du
corps sont reliés entre eux en étant reliés à la tête. Les sarments doivent demeurer attachés à la
vigne, car s’ils sont coupés, ils se dessèchent et sont jetés au feu. Au contraire, en restant attachés, ils peuvent donner du fruit.
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