Découvrir sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde
Hélène Kowalska (sainte Faustine), naît en Pologne le 25 août 1905, dans le village de Glogowiec, non loin de Lodz. Troisième enfant d’une famille nombreuse et pauvre, elle doit quitter l’école au bout de trois ans pour travailler et ainsi aider sa famille. À 20 ans, elle entre dans la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde. Elle passe treize ans au couvent comme cuisinière, jardinière et sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation (Varsovie, Plock*, Vilnius et Cracovie).
Une spiritualité d’une extrême richesse
Sa vie, apparemment très simple, cache une communion profonde avec Dieu, pour l’amour de qui elle veut devenir sainte depuis l’enfance. Elle partage avec lui ses joies et ses peines. Surtout, elle unit ses souffrances à la Passion du Christ pour la conversion des pécheurs. Sa vie de religieuse, imprégnée de souffrances physiques et morales (dur labeur, maladie, moqueries, critiques…), fut aussi marquée par des grâces mystiques extraordinaires. Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans, des suites de la tuberculose.
Son procès de béatification est ouvert en 1968 et clos en 1992. Le pape Jean-Paul II la proclame sainte, le 30 avril 2000, à Rome. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Lagiewniki.
La mission de sainte Faustine
À partir de 1934, sœur Faustine note, à la demande de son confesseur puis de Jésus lui-même, tout ce que lui dit Jésus et tout ce qui concerne l’union intime qu’elle a avec Dieu, dans son Petit Journal.
Dans son message à sœur Faustine, Jésus propose de nouvelles formes d’intercession et de prière pour vivre, annoncer et propager le message de la Miséricorde divine : l’image du Christ ressuscité (voir page 24 de ce numéro), la fête du dimanche de la Divine Miséricorde, le chapelet de la Miséricorde, l’Heure de la Miséricorde, la Neuvaine à la Miséricorde divine.
“Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux.” (Petit Journal, n° 1588)
Artcile paru dans la revue Église dans l'Yonne d'octobre 2015, page 23.