Avec la Passion selon saint Jean, chaque Vendredi saint est marqué par la croix du Christ, centre
de notre célébration. C’est l’occasion de méditer, en Église, sur ce qui est le cœur même de notre
foi chrétienne : le don total du Fils pour que nous-mêmes devenions avec lui fils d’un même Père.
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Les homélies du Père Hugues Guinot
Les récits des évangiles racontent, de différentes manières, les événements autour de la résurrection du Christ. Ce qui est commun à ces différents récits, outre qu’il s’agit du cœur de notre
foi, la foi de notre baptême, c’est que les apôtres et les proches de Jésus ont mis un certain temps
à réaliser que Dieu, au matin de Pâques, avait ressuscité Jésus d’entre les morts. Autrement dit,
pour les plus proches amis de Jésus, sa résurrection n’était pas une évidence.
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Avec le premier chapitre du livre des Actes des Apôtres, nous sommes à la naissance de l’Église,
aux tout débuts de son histoire. Une Église qui, dès l’origine, a besoin de s’organiser. Non pas
en vue d’intérêts temporels comme le serait par exemple – ce qui est légitime par ailleurs – une
entreprise commerciale ; mais pour accomplir dans la foi, et avec générosité, la mission qui lui a
été confiée par le Christ.
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Dans l’évangile de Jean, Jésus Christ est la vigne, les disciples en sont les sarments ; de la même
manière que, dans la théologie de saint Paul, nous sommes le corps dont le Christ est la tête.
Les sarments sont reliés les uns aux autres en étant reliés à la vigne, comme les membres du
corps sont reliés entre eux en étant reliés à la tête. Les sarments doivent demeurer attachés à la
vigne, car s’ils sont coupés, ils se dessèchent et sont jetés au feu. Au contraire, en restant attachés, ils peuvent donner du fruit.
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Dimanche dernier, l’évangile était celui de la confession de foi de Pierre, qui déclarait à Jésus :
« Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Et Jésus, en retour, déclarait Pierre bienheureux.
Le passage de ce dimanche en est la suite immédiate. Et voilà que Jésus, qui pourtant avait dit
à Pierre qu’il était bienheureux, le traite de Satan ! Qu’est-ce donc à dire ? L’accusation est grave :
« Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celle des
hommes. »
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Il s’agit de demeurer dans l’amour. La page d’Évangile de ce dimanche, que nous connaissons
bien, nous propose deux pistes pour cela : d’une part, garder les commandements de Jésus ; et
d’autre part, donner sa vie pour ceux qu’on aime, à la manière de Jésus lui-même
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