Deuxième méditation : Lundi 16 mars 2020 — 16. Paroisse Saint-Germain d'Auxerre

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Deuxième méditation : Lundi 16 mars 2020

À partir de la première lecture de la messe (Deuxième Livre des Rois 5, 1-15a)

Texte de référence

Quand le général syrien, Naaman, vint en Israël pour être délivré de sa lèpre, il fut envoyé vers le prophète Élisée. Débarquant de son char, ce grand chef de guerre s’attendait à ce que le prophète sorte, se tienne debout « pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu », qu’il agite « sa main au-dessus de l’endroit malade » pour le guérir de sa lèpre ; mais Élisée ne fit rien de tout cela, il lui envoya simplement un messager pour lui dire d’aller se baigner « sept fois dans le Jourdain ». Naaman fut pris de colère, trouvant que le remède ne faisait pas sérieux… En Syrie il y avait aussi des fleuves et il ne voyait pas en quoi les eaux du Jourdain étaient plus nobles et efficaces que celles de l’Abana et du Parpar. Ce que Naaman ne comprenait pas c’est que la véritable guérison de son être ne pourrait venir ni de cette eau là, ni des gestes et des incantations d’un quelconque homme de Dieu ; la guérison ne viendrait que de Celui qui est l’auteur de la Vie, dont le prophète est un messager, comme celui qu’Élisée avait dépêché auprès de lui. Quand Naaman entendit raison, par la bouche de ses propres serviteurs qui lui disaient d’avoir confiance, il redevint disponible, disponible à Dieu, disponible à la Vie, à la guérison, au sens de celle-ci. Demandons au Seigneur de nous faire revenir à cette relation fondamentale qui ne se vit pas dans nos certitudes et nos habitudes, mais qui nous invite à Le reconnaître, Lui, comme notre seul Créateur et Sauveur. Confions-lui ceux qui cherchent aujourd’hui des remèdes efficaces contre ce qui menace la vie, don précieux de Dieu, en chacun de nous.